Halifax est la capitale et la municipalité la plus peuplée de la Nouvelle-Écosse et aussi la plus peuplée du Canada atlantique. Halifax est composée de quatre anciennes municipalités qui ont été fusionnées en 1996 : Halifax, Dartmouth, Bedford et le comté de Halifax. Si vous désirez faire du camping abordable dans la région, le camping Shubie Campground (info en bas de page), situé à Darmouth est à moins de 7 km des Quais de Halifax, le centre névralgique de votre visite.
Halifax est le centre économique de l’atlantique et abrite une concentration de bureaux gouvernementaux et d’entreprises privées. Les principaux employeurs sont le ministère de la Défense nationale, l’Université Dalhousie, l’Université Saint Mary’s, le chantier naval d’Halifax, et le port d’Halifax. C’est à partir du quai de Halifax que vous devez débuter votre visite. Plusieurs activités sont facilement accessibles, tours de bateau dans le port, musée de la mer, artisanats bouffe locale et micro-brasserie. L’information touristique y est aussi accessible. Plusieurs stationnements permettent un accès rapide, principalement à moto.
Après le centre-ville d’Halifax et les quais, il est facile de prendre la route vers deux attraits touristiques bien connues. Peggy’s Cove et le village de Lunnenberg (voir 2e article à venir). Peggy’s Cove est situé à 43 kilomètres au sud-ouest du centre-ville de Halifax et comprend l’une des nombreuses petites communautés de pêcheurs situées autour du périmètre de la péninsule de Chebucto. La communauté est nommée d’après la crique du même nom, un nom également partagé avec Peggy Point, immédiatement à l’est de la crique. Le village marque la pointe orientale de la baie de St. Margarets.
Le premier nom enregistré de l’anse était Eastern Point Harbour ou Peggs Harbour en 1766. Le village est probablement nommé d’après la baie de Saint-Marguerite (Peggy étant un surnom pour Margaret), que Samuel de Champlain a nommée d’après sa mère Marguerite Le Roy.
Le village a été fondé en 1811 par six familles d’origine allemande. Les colons comptaient sur la pêche mais aussi cultivaient là où c’était possible. Ils utilisaient les terres environnantes pour faire paître le bétail. Début 1900, la population d’environ 300 soutenait une école, une église, un magasin général, une conserverie de homard et des bateaux de pêches encrés dans l’anse.
L’économie de la communauté a tourné autour de la pêche. Toutefois, le tourisme a commencé à dépasser la pêche en importance économique après la Seconde Guerre mondiale. Peggy’s Cove est aujourd’hui une attraction touristique, bien que ses habitants pêchent encore le homard. Par chance la municipalité régionale et le gouvernement provincial ont établis des règlements stricts sur l’utilisation du sol dans les environs de Peggy’s Cove. De cette façon la plupart des projets immobiliers sont interdits. De même, il y a de nombreuses restrictions sur qui peut vivre dans la communauté pour éviter l’inflation des valeurs immobilières pour les résidents à l’année. Principe qui devrait être appliqué dans de nombreuses villes et villages touristiques du Québec et d’ailleurs.
Une fois à Peggy’s Cove, vous découvrirez un charmant village de pêcheurs avec son vieux phare et toutes les infrastructures d’un attrait touristiques surexploité. La population de 800 personnes le soir venu atteint facilement les 3 000 personnes ou plus durant la journée. Deux stationnements sont accessibles sur le site, les motos sont privilégiées avec un accès facile dû à leurs dimensions. Autobus, VR, pick up et SUV complètent l’achalandage routier assez important des vacanciers.
Prenez tout de même le temps de prendre quelques photos, de marcher sur les rochers et de respirer l’air marin. Franchement y’a rien de pareil, je dois l’avouer. Vous ne pouvez pas être plus à l’Est du pays et observer l’immensité de l’océan Atlantique. C’est une attraction incontournable de la côte Atlantique Canadienne sur votre « bucket List » et l’une des belles routes de la Nouvelle-Écosse à faire.